Mesures radiologiques au Fort de Vaujours

A la demande de la division de Paris de l’Autorité de Sûreté Nucléaire, l’ACRO a effectué des mesures radiologiques dans le fort de Vaujours (77). Celui-ci a servi, pendant des années, à l’expérimentation des explosifs nucléaires par le CEA. La société Placoplatre, qui exploite une mine de gypse à proximité, souhaite y étendre ses activités.

L’ACRO a été sollicitée suite à une divergence de vue entre le collectif Sauvons la Dhuis et différents protagonistes, au sujet de l’existence ou non d’une anomalie radiologique autour d’un point (point CEA-1) situé dans le couloir d’accès à une casemate de tir (TC1).

Il est important de noter qu’il s’agissait d’un exercice de mesures pluraliste et non d’une expertise des lieux.

Cet exercice s’est déroulé le mardi 25 février 2014, entre 14h30 et 19h30, en présence de nombreuses personnes, parmi lesquelles un Huissier de Justice et des représentants de l’ASN Paris, du collectif Sauvons la Dhuis, de l’ACRO, de la CRIIRAD, de l’IRSN-SIAR et de la société PLACOPLATRE propriétaire des lieux.

Sur site, l’ACRO disposait de 5 instruments de mesure portables, permettant la détection des rayonnements alpha, bêta et X-gamma ainsi que d’un spectromètre gamma portatif (seul instrument permettant l’identification de radionucléides).

Des constats dressés au cours de cet exercice, il ressort qu’il existait bien une anomalie radiologique au point singulier en question. Les mesures faites par l’ACRO à l’aide d’un contaminamètre ont en effet mis en évidence une augmentation du niveau de rayonnement à l’endroit visé. Mais la découverte par l’ACRO d’un fragment radioactif est l’élément déterminant de cette démonstration.

En effet, constatant, au cours de l’exercice que la source de rayonnement s’était déplacée, une recherche a alors été entreprise par l’ACRO qui nous a permis de découvrir un fragment métallique de quelques millimètres de section.

Les premières investigations menées sur site, à l’aide de la spectrométrie gamma de terrain, ont permis à l’ACRO de montrer que ce fragment radioactif contient de l’uranium extrait de son minerai, et donc de nature anthropique.

Les mesures réalisées sur place ont été confirmées par des analyses complémentaires réalisées ces derniers jours au laboratoire de l’ACRO.

Ainsi les analyses par spectrométrie gamma à haute résolution montrent que le fragment collecté contient de l’uranium manufacturé (identification des isotopes de l’U-235, U-238 et U-234) de nature non appauvri (rapport isotopique naturel entre l’U-238 et l’U-235). L’activité totale du fragment est estimée à environ 1630 Bq. Cette activité ramenée à la faible masse du fragment (0,09 g) est très largement au dessus de l’activité massique de matériaux naturels.

Pour finir, rappelons que l’approche était limitée ici à un exercice de mesures comparatives sur trois points litigieux. En ce sens, il ne constitue pas et ne peut constituer une caractérisation radiologique fine du bâtiment sur laquelle on pourrait s’appuyer pour affirmer l’absence de risque d’exposition (notamment de contamination interne) pour des travailleurs qui auraient à procéder au démantèlement du fort.

L’ensemble des résultats des mesures réalisées par l’ACRO est présenté dans les deux rapports consultables ci-dessous :

Etude des niveaux de radioactivité dans les environs du centre de stockage CSFMA de l’Aube (2012-2013)

Réalisée à la demande de la CLI de Soulaines, cette étude poursuit le travail engagé en 2007 qui avait pour but de dresser un premier bilan environnemental après quinze années d’exploitation du centre de stockage des déchets radioactifs de l’Aube (CSA). Cinq ans plus tard, l’objectif est ici de suivre l’évolution des niveaux de radioactivité rencontrés et de permettre, à partir de nouvelles investigations, d’en élargir la connaissance.

A cette fin, le travail s’est articulé en 4 volets complémentaires visant à connaitre la situation radiologique actuelle et d’en évaluer les évolutions :

  • Volet 1 : Mesures dans l’environnement aquatique et terrestre du CSA et dans ses environs,
  • Volet 2 : Evaluation des niveaux d’irradiations autour du périmètre de l’installation nucléaire,
  • Volet 3 : Implantation de végétaux aquatiques afin d’évaluer la qualité radiologique des eaux de surface,
  • Volet 4 : Bio-surveillance réalisée par les abeilles au travers de l’analyse des produits de la ruche.

Accès au rapport de cette étude :

Rapport de l’étude 2012-2013 (volets 1,2 et 3)

Volet 4 (2012-2017) :

Rapport du volet 4 Biosurveillance par les abeilles (2017)

 

Etude des niveaux de radioactivité dans les environs de la rade de Brest

Etude réalisée à la demande de la Commission d’Information auprès des sites d’exploitation des installations nucléaires des ports militaires de Brest et de l’Île Longue (juin 2013)

Etude des niveaux de tritium dans les eaux souterraines du Centre de Stockage de la Manche

ACROnique du nucléaire n°102

Résumé non technique

Le suivi de la qualité radiologique des eaux souterraines au droit du Centre de Stockage de la Manche (CSM) constitue un élément essentiel de la surveillance du site. A cette fin, les eaux prélevées à l’intérieur d’un puits de contrôle (piézomètre) se doivent d’être représentatives de l’aquifère concerné au moment du prélèvement.

Dans le cadre de la surveillance réglementaire du site, les prélèvements sont réalisés par l’ANDRA pour chaque piézomètre à une même profondeur, sans purge préalable de la colonne d’eau. Il existe donc une incertitude sur les données fournies par l’exploitant liée à la méthode de prélèvement retenue.

C’est pourquoi, la CLI du CSM a souhaité lancer une étude afin de déterminer si la contamination en tritium est homogène en fonction de la profondeur ou stratifiée et, par extension, de tester la méthode de prélèvement retenue par l’exploitant.

Cette étude a porté sur une sélection de 8 piézomètres dans lesquels un échantillonnage a été réalisé sur quatre profondeurs définies, dont celle sondée habituellement par l’exploitant.

Afin d’étudier l’influence éventuelle de la hauteur de nappe, dont les variations décrivent un cycle annuel, les prélèvements ont été renouvelés chaque trimestre pendant une année.

L’étude réalisée sur l’année 2012 montre que :

Sept piézomètres étudiés sur huit présentent une stratification notable des niveaux de tritium sur l’ensemble de sa colonne d’eau. Les différences observées peuvent atteindre un facteur 87 entre deux profondeurs successives et un facteur 250 le long d’une même colonne d’eau. Cette stratification varie au cours de la l’année.

Cette constatation montre qu’un prélèvement à une profondeur donnée, comme le fait l’exploitant, ne peut être représentatif de l’aquifère étudié et n’apporte donc qu’une information partielle de la situation radiologique présente.

Toutefois si l’existence avérée d’une non homogénéité des niveaux de tritium le long d’une même colonne d’eau a pu être mis en évidence ici, un tel phénomène reste difficile à interpréter. Une poursuite du travail sur une période plus longue complétée par des investigations complémentaires sur un nombre plus important de strates pourrait permettre d’affiner ces premières conclusions.

Pour voir l’intégralité de l’étude ACRO, réalisée à la demande de la Commission Locale d’Information du Centre de Stockage de la Manche, cliquez ici
Pour voir la présentation faite devant la Commission Locale d’Information du Centre de Stockage de la Manche, cliquez ici
Ancien lien

Concentration anormale en tritium dans l’eau de mer à proximité de l’usine Areva

ACROnique du nucléaire n°101

Communiqué de presse

Facteurs de concentration & coefficient de partition

De nombreux êtres vivants dans la mer ont tendance à concentrer les radioéléments. C’est pourquoi on les utilise comme bioindicateur en cas de faible pollution. Lors de forte
pollution, ces être vivants seront plus pollués que l’eau de mer.

Le tableau ci-dessous donne quelques facteurs de concentrationextraits des travaux du GRNC. Parmi lesalgues, par exemple, ces facteurs peuvent varier en fonction de
l’espèce. D’où les variations du tableau.

Facteurs de concentration
Iode Strontium Césium Cobalt Technétium Plutonium
Crustacés 10 – 100 2 – 50 30 – 100 1 000 – 5 000 100 – 1 300 100 – 1 000
Mollusques 10 – 100 1 – 20 30 – 80 1 000 – 5 000 100 – 1 000 1 000 – 3 000
Poissons 10 – 15 1 – 5 50 – 400 100 – 1 000 10 – 80 10 – 100
Algues 1 000 – 10 000 5 – 100 50 – 100 1 000 – 10 000 1000 – 30 000 2 000 – 20 000
Coefficient de partition

Pour les sédiments, on parle de coefficient de partition (Kd) étant donnée la masse qu’ils représentent. Ce coefficient dépend de la nature du sédiment, mais aussi de sa granulométrie etc. Les variations sont encore plus grandes que pour les facteurs de concentration.

Coefficient de partition (l/kg sec)
Iode Strontium Césium Cobalt Technétium Plutonium
Sédiments 20 – 500 30 – 1 000 500 – 3 000 3 000 – 200 000 100 – 10 000 10 000 – 100 000

Ancien lien

Résultats des mesures ACRO au Japon

(mise à jour du 6 mars 2013)

Suite à la catastrophe de Fukushima, l’ACRO a étendu son observatoire citoyen de la radioactivité dans l’environnement au Japon.

Nous avons reçu des échantillons en provenance des provinces de Fukushima et de Miyagi qui mettent en évidence une contamination alarmante.

MARS 2011 :
Prélèvements de sol et eau (31 mars 2011)

AVRIL 2011 :
Légumes et des champignons prélevés dans la région de Sendai le 2 avril 2011 par l’équipe de tournage de “Compléments d’enquête” (France 2).
Sols en différents points au Japon (prélevés du 12 au 18 avril 2011)
Eau de mer prélevée à Soma, Préfecture de Fukushima (16 avril 2011)
Légumes achetés le 22 avril 2011 dans un supermarché d’Osaka

MAI 2011 :
Algues prélevées par Greenpeace International (du 5 au 9 mai 2011)
Herbe de la préfecture d’Ishikawa (14 mai 2011)
Sol, légumes et eau du Sud de la province de Miyagi (14 -18 mai 2011)
Sols des environs de Tokyo, (15-17 mai 2011)
Urines d’enfants vivant à Fukushima, (19-21 mai 2011)
Environs de l’usine d’incinération des boues de station d’épuration de Tokyo , Koutou-ku (22-25 mai 2011)

JUIN 2011 :
Sols et pâture des préfectures de Fukushima et Miyagi (5 mai 2011 – 4 juillet 2011)
Eau du robinet des provinces de Fukushima et Miyagi (8 juin 2011 – 19 juin 2011)
Légumes de la ville de Fukushima (18 juin 2011 – 20 juin 2011)

JUILLET 2011 :
Légumes et lait de la ville de Fukushima et de Miyagi (3 juillet 2011 – 5 juillet 2011)
Poissons collectés par Greenpeace (23 mai et 23-24 juillet 2011)
Suivi de la contamination et nouvelles analyses d’urines d’enfants  (juillet 2011)
Sols des préfectures d’Hokkaido, Kanagawa, Miyagi et Fukushima (28 juin – 31 juillet 2011)
Pommes de terre de la province de Fukushima (juillet 2011)

AOUT 2011 :
Poissons et algues du Tohoku collectés par Greenpeace (19-22 août 2011)

SEPTEMBRE 2011 :
Poissons et algues du Tohoku collectés par Greenpeace (13-14 septembre 2011)
Echantillons de Fukushima. (septembre 2011)

OCTOBRE 2011 :
Poissons et algues du Tohoku collectés par Greenpeace (12-13 octobre 2011)

NOVEMBRE 2011 :
Urines et poussières d’aspirateur (septembre – novembre 2011)
Etude sur des champignons de Kawamata dans la province de Fukushima (novembre 2011)

DECEMBRE 2011 :
Poissons et huitres du Tohoku (novembre – décembre 2011)

JANVIER 2012 :
Aliments de Ichinoseki dans la province d’Iwaté (mai 2011- janvier 2012)
Poussières d’aspirateur en provenance du Tôhoku (janvier 2012)

FEVRIER 2012 :
Urines d’enfants en provenance de différentes régions du Japon (février 2012)

MARS 2012 :
Urines d’enfants en provenance de différentes régions du Japon (février – mars 2012)

AVRIL 2012 :
Aliments provenant du Japon (juillet 2011 – avril 2012)
Urines d’enfants en provenance de différentes régions du Japon (avril 2012)

MAI 2012 :
Urines d’enfants en provenance de différentes régions du Japon (mai 2012)
Eaux et sols provenant de différents régions du Japon (février 2011 – mai 2012)

JUIN 2012 :
Urines d’enfants en provenance de différentes régions du Japon (juin 2012)
Analyse des dépôts atmosphériques aux alentours de l’incinérateur de Fuji – Préfecture de Shizuoka (juin 2012)
Analyse d’un frottis de cyanobactéries de Minami Soma, Fukushima Pref. (juin 2012)

JUILLET 2012 :
Urines d’enfants en provenance de différentes régions du Japon (juillet 2012)

AOUT 2012 :
Urines d’enfants en provenance de différentes régions du Japon (août 2012)

SEPTEMBRE 2012 :
Aliments provenant du Japon (août 2012 – septembre 2012)
Urines d’enfants en provenance de différentes régions du Japon (septembre 2012)

OCTOBRE 2012 :
Urines d’enfants en provenance de différentes régions du Japon (octobre 2012)

NOVEMBRE 2012 :
Urines d’enfants en provenance de différentes régions du Japon (novembre 2012)
Poussières d’aspirateur en provenance de différentes régions du Japon (novembre 2012)

DECEMBRE 2012 :
Urines d’enfants habitant dans la préfecture de Fukushima (décembre 2012)

JANVIER 2013 :
Complément alimentaire – calcium de corail provenant de l’île d’Okinawa (janvier 2013)
Urines d’enfants habitant dans la préfecture de Miyagi (janvier 2013)

Voir tableaux ci-dessous


 PRELEVEMENTS ENVIRONNEMENTAUX – PREMIERE CAMPAGNE : RESULTATS ACRO

 Commentaires :

– Lire le communiqué de presse du 11 avril 2011 au format html ou pdf.
– Lire le rapport d’analyse de la première campagne de prélèvements

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 PRELEVEMENTS DENREES ALIMENTAIRES – DEUXIEME CAMPAGNE : RESULTATS ACRO

Commentaires :

Les analyses montrent que les quatre échantillons (champignons et légumes) collectés dans la région de Sendai (80 km de Fukushima Daiichi) sont contaminés par des radioéléments artificiels caractéristiques des rejets de la centrale.
Les teneurs en césium mesurées dans les trois légumes (chou chinois, Komatsuna et Tsubomina) sont supérieures aux limites fixées par la réglementation Japonaise (500 Bq/kg) et sont impropres à la consommation.

Lire le rapport d’analyse de la deuxième campagne de prélèvements

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LEGUMES ACHETES DANS UN SUPERMARCHE A OSAKA : RESULTATS ACRO

Note : la provenance exacte des légumes est inconnue

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ND : Non Détecté


ANALYSES DE SOLS PRELEVES AU JAPON (12-18 avril 2011) : RESULTATS ACRO

Commentaires :

L’ACRO a reçu des prélèvements de sol effectués en différents point du Japon par des préleveurs japonais. A l’exception de la terre de Kobe, tous ces échantillons sont contaminés par de nombreux radioéléments qui proviennent des retombées de Fukushima.
Les activités massiques très élevées relevées dans la paille s’expliquent pas le fait que la paille est très légère : la même quantité de polluant retombant sur un mètre carré va entraîner une contamination au kilo beaucoup plus forte avec de la paille qu’avec de la terre.
Les premières mesures que nous avons faites sur la terre provenant de Fukushima avaient montré que l’iode 131 était prépondérant. Mais comme il a une demi-vie assez courte (8 jours), il disparaît relativement vite : les valeurs relevées lors de cette campagne sont plus basses que celles en césium.
En revanche, le tellure 129m se désintègre en iode 129 qui a une demie-vie très longue : 16 millions d’années. Il faudra surveiller cet élément dans les environs de la centrale.
A moyen terme, c’est le césium 137 qui va poser le plus de problèmes : les contaminations massiques relevées sont toutes sous la limite de 5 000 Bq/kg fixée par le gouvernement japonais pour la culture du riz.
Si l’on calcule la contamination en césium 137 en Bq/m2, toutes les valeurs relevées dans la préfecture de Fukushima sont supérieures à la limite de 185 000 becquerels par mètre carré qui ouvre le droit à la migration en Biélorussie.
La contamination relevée dans la province de Miyagi est aussi assez élevée, confirmant les fortes contaminations que nous avions relevées sur les légumes de cette préfecture.

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ANALYSE D’EAU DE MER PRELEVEE LE 16 AVRIL 2011 (Soma, Préfecture de Fukushima) : RESULTATS ACRO

Commentaires :

En temps normal, aucune contamination de l’eau de mer ne devrait être mesurée.
Les éléments trouvés à Soma, situé à plus de 40 km au Nord de la centrale, proviennent de la centrale de Fukushima. Ces polluants ont la propriété de se concentrer dans les êtres vivants.
Ainsi, la concentration en iode dans les algues peut être 1 000 à 10 000 fois plus élevée que dans l’eau de mer. C’est 10 à 100 fois plus chez les poissons et coquillages. Le césium peut être 10 à 400 fois plus concentré en fonction des espèces.

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ALGUES PRELEVEES EN MER DU 5 AU 9 MAI 2011 PAR GREENPEACE INTERNATIONAL : RESULTATS ACRO

Lire le communiqué de presse de Greenpeace
Lire le rapport d’analyse (en anglais)
Autres résultats d’analyse (prélèvements marins Greenpeace)

Les algues prélevées par Greenpeace International jusqu’à 80 km au Sud de la centrale de Fukushima sont toutes contaminées à des niveaux alarmants, sauf une collectée au large.
La concentration en iode 131 dépasse largement la limite de 2 000 Bq/kg fixée par le gouvernement japonais pour la mise sur le marché des aliments.

La contamination en césium 134 et 137 est aussi significative et dépasse toujours la limite de 500 Bq/kg fixée par les autorités japonaises.

Ces algues ont été prélevées presque un mois après le colmatage de la fuite du réacteur n°2 qui a contaminé massivement la mer. Cela montre que, contrairement à ce qui avait été annoncé, la pollution persiste.

Si les algues sont contaminées à de tels niveaux, l’eau de mer doit l’être aussi. Mais les analyses effectuées par les autorités japonaises ne sont pas assez précises : en-dessous de la limite de détection de 4 Bq/l pour l’iode 131, 6 Bq/l pour le césium 134 et 9 Bq/l pour le césium 137, il est annoncé “non détectable”. Or il est nécessaire d’avoir des limites plus basses, car la vie marine a tendance à concentrer cette pollution. La pollution en iode peut être 1 000 fois plus forte dans une algue que dans l’eau.
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Herbe de la préfecture d’Ishikawa (14 mai 2011)

herb 110621 fr


Sol, légumes et eau du Sud de la province de Miyagi (14 -18 mai 2011)

Télécharger le rapport d’analyse (en anglais)

Commentaires :

Tous les légumes récoltés au Sud de la province de Miyagi sont contaminés à des niveaux qui autorisent leur mise sur le marché.
Les sols des fermes où ont été faits les prélèvements de légume sont aussi contaminés à des niveaux qui autorisent la culture du riz. Dans tous les cas, la contamination en césium est inférieure à 5 000 Bq/kg qui est la limite fixée par les autorités japonaises.
Cependant, il est important de noter qu’il n’y a pas de limite d’innocuité en ce qui concerne la radioactivité.
La contamination surfacique de la ferme F est supérieure à la limite biélorusse de 37 000 Bq/m2 qui implique un contrôle radiologique périodique.
Aucune eau n’est contaminée.

sols miyagi kg fr

sols miyagi m2 fr

leg miyagi fr

 

eaux miyagi fr

Environs de l’usine d’incinération des boues de station d’épuration de Tokyo, Koutou-ku (22-25 mai 2011)

Commentaires :

Les environs de l’usine d’incinération des boues situées dans la baie de Tôkyô sont fortement contaminés. Cette pollution vient très probablement en grande partie des fumées de l’usine d’incinération qui a brûlé des boues radioactives. La contamination surfacique des sols en césium 137 est supérieure à la limite biélorusse de 37 000 Bq/m2 qui implique un contrôle radiologique périodique.
La contamination des végétaux est aussi élevée. La forte différence entre les herbes sèches et la mousse vient du fait que les résultats sont exprimés par kilo de matières.
Il conviendrait de faire une étude plus détaillée de la contamination de cette zone.

sols koutou ku kg fr

sols koutou ku m2 fr

leg koutou ku fr

Sols des environs de Tokyo (15-17 mai 2011)

Commentaires :

Tous les échantillons de terre prélevés dans les environs de Tôkyô sont contaminés par les retombées de la catastrophe de Fukushima à des niveaux significatifs.
Dans la ville de Kashiwa (province de Chiba), la contamination surfacique des sols en césium 137 est supérieure à la limite biélorusse de 37 000 Bq/m2 qui implique un contrôle radiologique périodique.
Il conviendrait de faire une étude plus détaillée de la contamination de cette zone.

sols env tokyo kg fr

sols env tokyo m2 fr


Urines d’enfants vivant à Fukushima (19-21 mai 2011)

Communiqué de presse ACRO html ou pdf
Télécharger le rapport d’analyse (en anglais)

urine fr± 2σ


Sols et pâture des préfectures de Fukushima et Miyagi (5 mai 2011 – 4 juillet 2011)

Télécharger le rapport d’analyse (en anglais)

Commentaires :

Tous les sols sont contaminés par les retombées de la catastrophe de Fukushima par du césium 134 et du césium 137.  Toutes les contaminations massiques sont inférieures à la limite de 5 000 Bq/kg fixée par les autorités japonaises pour la culture du riz.
Les deux premiers échantillons de sols (de Gyufun et Ochiba) ont été prélevés en serre, à l’abri de la pluie, et sont donc moins contaminés.
En deux endroits la contamination surfacique dépasse les 37 000 Bq/m2 qui nécessite une surveillance régulière en Biélorussie.
La pâture est aussi contaminée par les césiums 134 et 137, mais à des niveaux qui permettent le pâturage.

tab 110629 sols kg fr

tab 110629 sols m2 fr

tab 110629 pature fr


tab 110711 herbe fr

 

Eau du robinet des provinces de Fukushima et Miyagi (8 juin 2011 – 19 juin 2011)

tab 110629 eaux fr

 

Légumes de la ville de Fukushima (18 juin 2011 – 20 juin 2011)

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Légumes et lait de la ville de Fukushima et de Miyagi (03 juillet 2011 – 05 juillet 2011)

tab 110711 veg fr

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Poissons du port d’Onahama, province de Fukushima (23 mai 2011 et 23–24 juillet 2011)

Ces poissons ont été prélevés par Greenpeace auprès de pêcheurs du port d’Onahama.

Ils sont tous contaminés, certains ont une concentration totale en césium radioactif qui dépasse 500 Bq/kg, la limite fixée par les autorités japonaises pour la nourriture.

Si les poissons sont contaminées à de tels niveaux, l’eau de mer doit l’être aussi. Mais les analyses effectuées par les autorités japonaises ne sont pas assez précises : en-dessous de la limite de détection de 4 Bq/l pour l’iode 131, 6 Bq/l pour le césium 134 et 9 Bq/l pour le césium 137, il est annoncé “non détectable”. Or il est nécessaire d’avoir des limites plus basses, car la vie marine a tendance à concentrer cette pollution.

poissonsGP

± 2σ 


Suivi de la contamination des urines de 10 enfants de la ville de Fukushima (mai – juillet 2011)

Lire le communiqué de presse de l’ACRO
Commentaires :

A la demande de citoyens japonais, l’ACRO a analysé les urines de 18 enfants japonais de la province de Fukushima et de Tokyo et ses environs.

Les urines des 15 enfants de Fukushima ont été ou sont contaminées par les retombées radioactives de la centrale accidentée située à une soixantaine de kilomètres. Ce qui signifie que les enfants eux-mêmes ont été ou sont contaminés. En revanche, nous n’avons détecté aucune contamination chez les 3 enfants de Tokyo et des environs.
Alors que les tests effectués par les autorités japonaises donnent environ un enfant de Fukushima sur deux contaminé, nous obtenons 100%. Cette différence s’explique par le fait que les mesures officielles ne sont pas assez précises et ne permettent pas de détecter toutes les contaminations.

Les 10 premiers enfants sont les mêmes que lors de notre précédente campagne de mesure (résultats rendus publics le 30 juin). 9 d’entre eux ont quitté la province de Fukushima depuis. Un seul est resté (U2).
U6 a été évacué à la fin mars. Les enfants U3 et U4 ont été évacués dès la fin mai. 3 sont partis fin juin, début juillet et 3 autres au début des vacances scolaires après le 22 juillet.

Enfin, les 5 nouveaux enfants vivent à proximité de la ville de Fukushima. Mais un a été évacué fin mai (U14).

U11 et U12 fréquentent le même lycée et ont souvent des activités sportives sur le même terrain. La différence de contamination pourrait être due à la nourriture.

Plus de quatre mois après les rejets massifs de radioactivité dans l’environnement, tous les enfants qui étaient à Fukushima au moment des prélèvements ont leurs urines marquées alors que leurs parents font des efforts pour limiter cette contamination interne. L’évacuation est un moyen de diminuer la contamination. Les variations de contamination interne entre les différents enfants pourraient être dues à la nourriture. 

Il est important d’effectuer une surveillance précise, systématique et régulière de la contamination interne des enfants de Fukushima. Les familles doivent avoir accès à la mesure pour les aider à réduire cette contamination.

110802 urine1 fr
± 2
σ

 Analyses d’urines de 5 autres enfants de la préfecture de Fukushima (23-26 juillet 2011)

110802 urine2 fr
± 2
σ

 Analyses d’urines de 3 autres enfants autour de Tokyo (juillet 2011)

110802 urine3 fr


Sols des provinces d’Hokkaido, Kanagawa, Miyagi et Fukushima (28 juin – 31 juillet 2011)

Commentaires :

A Kosugō, dans la ville de Shiraishi, située au Sud de la province de Miyagi à 75 km de la centrale de Fukushima, la contamination totale en césium est de 343 000 Bq/m2. En Biélorussie, la population aurait le droit de migrer.
Dans la ville de Kakuta, située dans la province de Fukushima à 66 km de la centrale, la contamination totale en césium est de 163 000 Bq/m2. En Biélorussie, cela impliquerait un contrôle radiologique périodique.
On trouve une contamination significative jusqu’à Yokohama située à environ 300 km de la centrale. La ville de Furano, à Hokkaido, est à 670 km de la centrale.

110811(04) sols kg fr

110811(04) sols m2 fr

Pommes de terre prélevées dans la province de Fukushima (juillet 2011)

 110811 pdt fr


Poissons et algues du Tohoku (19-22 août 2011)

Poissons et algues prélevés par Greenpeace

110830 poiss fr

110830 alg fr


Poissons et algues du Tohoku (13-14 septembre 2011)

Poissons et algues prélevés par Greenpeace

110920 poiss fr

110920 alg fr


Echantillons de Fukushima (septembre 2011)

Echantillons rapportés par un réalisateur français. Les indications de lieu ne sont pas confirmées.
Le point chaud de Kawamae-cho est connu de la population locale.

johnson sols fr

johnson vgtx fr


Poissons et algues du Tohoku (12-13 octobre 2011)

Poissons et algues prélevés par Greenpeace

111017 poiss fr
ND : Non Détecté

111017 alg fr
ND : Non Détecté


Urines d’enfants et poussières d’aspirateur (septembre – novembre 2011)

Lire le communiqué de presse de l’ACRO

Les poussières d’aspirateur toutes contaminées

L’ACRO a, à la demande de citoyens japonais, analysé les poussières d’aspirateur de 13 habitations situées dans un rayon de 200 km autour de la centrale. A l’exception d’Osaka, prise comme référence car située à 600 km de la centrale, toutes ces poussières sont contaminées en césium 137 et 134 suite à la catastrophe de Fukushima.

C’est dans le district de Watari de la ville de Fukushima que la contamination est la plus forte avec presque 20 000 becquerels par kilo pour les deux césiums. Ce district, situé à une cinquantaine de kilomètres de la centrale, est connu pour être particulièrement contaminé et la vente de riz vient d’y être interdite.

Les habitations sont aussi contaminées de manière significative jusqu’à Ichinoseki dans la province d’Iwaté vers le Nord ou Kashiwa dans celle de Chiba vers le Sud, située dans la banlieue Nord de Tokyo. Dans ces deux villes, connues pour être particulièrement contaminées, bien que situées à environ 200 km de la centrale, la contamination des poussières atteint presque 6 000 becquerels par kilo.

Nous ne connaissons pas la date de collecte des poussières par chaque aspirateur. Au Japon, on enlève ses chaussures avant d’entrer chez soi.

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Les urines des enfants encore contaminées

L’ACRO a continué à analyser des urines d’enfants à la demande de citoyens japonais. Même s’il n’y a plus 100% des urines analysées en provenance de Fukushima contaminées, ce qui est une bonne nouvelle, de nombreux enfants continuent à être contaminés à des niveaux qui ne baissent pas depuis nos premières analyses du mois de mai.

Certains de ces enfants vivent dans les habitations où l’on a contrôlé les sacs d’aspirateur. Mais il ne semble pas y avoir de corrélation claire entre la contamination des poussières et des urines. Cela nous conduit à pointer du doigt la nourriture comme principal mode de contamination interne des enfants.

Les urines les plus contaminées sont à Ichinoseki dans la province d’Iwaté à presque 200 km de la centrale accidentée.

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Urines d’enfants du Kantô

Pour la première fois, nous avons trouvé une contamination des urines d’un enfant de Tokyo.

Cela provient très probablement de l’alimentation.

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Etude sur des champignons de Kawamata dans la province de Fukushima (novembre 2011)

Commentaires :

Les champignons (Hiratake) ont été analysés en frais. Ils ont ensuite été trempés dans de l’eau pendant une demi-heure, puis cuits pendant 15 min en milieu acide (eau+vinaigre) ou dans une eau salée. En analysant l’eau issue de ces processus, il apparaît que seulement 11% du césium est passé dans l’eau de trempage. En revanche entre 31 et 32% du césium est passé dans l’eau de cuisson.

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Poissons et huitres du Tohoku (novembre – décembre 2011)

Commentaires :

Ces poissons et huitres ont été rapportés par des journalistes français. La concentration en césium dans les poissons est inférieure à la limite maximale actuelle de 500 Bq/kg. Mais pour deux des poissons, elle est supérieure à la future limite de 100 Bq/kg.
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Aliments de Ichinoseki dans la province d’Iwaté (mai 2011 – janvier 2012)

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Poussières d’aspirateur en provenance du Tôhoku (janvier 2012)

L’ACRO a aussi analysé de nouvelles poussières d’aspirateur en provenance des provinces Fukushima et Miyagi : nous confirmons que les poussières sont toutes contaminées à des niveaux élevés. A titre de comparaison, les autorités japonaises ont fixé à 8 000 Bq/kg la limite à partir de laquelle un déchet est considéré comme radioactif. C’est le cas de 2 de ces poussières qui ne peuvent donc pas être mises aux ordures ménagères.
Un contrôle systématique de la contamination des maisons nous paraît nécessaire.

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Urines d’enfants en provenance de différentes régions du Japon (février 2012)

L’ACRO continue à faire face à une forte demande d’analyses d’urine en provenance du Japon et continue donc analyser gratuitement ces échantillons. Cette fois-ci, les urines viennent de provinces plus éloignées de la centrale Fukushima.
Les résultats montrent, qu’un an après le début de la catastrophe, les urines des enfants continuent à être contaminées. Ils mettent en évidence une contamination des urines jusqu’à Ôshû (province d’Iwaté) située à environ 220 km de la centrale. Dans la province plus proche de Miyagi, les urines des enfants sont aussi contaminées. C’est en particulier le cas à Marumori.
L’échantillon n°11 provient de la même petite fille d’Ichinoseki que la dernière fois. On note une baisse significative de la contamination. Les parents consommaient des légumes du jardin des grands-parents sans se douter que ceux-ci puissent être contaminés. Le test des urines fourni par l’ACRO leur a permis de changer leur habitude alimentaire et de mieux se protéger.

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Urines d’enfants en provenance de différentes régions du Japon (février – mars 2012)

Commentaires (urines analysées de mars à juin 2012)

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Aliments provenant du Japon (juillet 2011 – avril 2012)

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Urines d’enfants en provenance de différentes régions du Japon (avril 2012)

Commentaires (urines analysées de mars à juin 2012)

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Urines d’enfants en provenance de différentes régions du Japon (mai 2012)

Commentaires (urines analysées de mars à juin 2012)

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Eaux et sols provenant de différents régions du Japon (février 2011 – mai 2012)

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Urines d’enfants en provenance de différentes régions du Japon (juin 2012)

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Commentaires (urines analysées de mars à juin 2012)

L’ACRO continue à faire face à une forte demande d’analyses d’urine en provenance du Japon et continue donc son aide. Nous présentons ici 59 nouveaux résultats.
Tous les résultats des analyses sur des enfants à Tôkyô et sa banlieue ne montrent pas de contamination, à l’exception d’un enfant de la ville de Matsudo, dans la province de Chiba.
Moins loin de la centrale, des enfants présentent toujours une contamination de leurs urines, plus d’un an après les rejets massifs dans l’environnement. C’est le cas en particulier dans la province de Fukushima, mais aussi dans les provinces voisines de Miyagi et de Tochigi. Ces contaminations sont faibles, mais persistent dans le temps.
A Kurihara, dans la province de Miyagi, ce sont tous des enfants d’agriculteurs qui mangent des produits de la ferme. Les niveaux de contamination de leurs urines sont similaires variant de 1,68 à 2,5 Bq/l pour les deux césiums.
Pour 5 personnes, il s’agit d’un suivi. Dans tous les cas, il y a une baisse de la contamination, ce qui montre l’utilité de ce genre de test qui permet aux personnes concernées de faire attention.


Analyse des dépôts atmosphériques aux alentours de l’incinérateur de Fuji – Préfecture de Shizuoka (juin 2012)

L’ACRO a été sollicitée par une association de Shizuoka inquiète par l’incinération de débris du tsunami potentiellement contaminés.
L’association avait disposé du papier filtre dans des bacs en plusieurs lieux autour de l’usine d’incinération pour récolter les poussières et nous a demandé de faire les analyses. Nous avons trouvé du césium en faible quantité sur un échantillon. Il ne nous est cependant pas possible de quantifier le césium car l’échantillon n’est pas homogène.

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Analyse d’un frottis de cyanobactéries de Minami Soma, Fukushima Pref. (juin 2012)

Une mystérieuse poudre noire qui concentre des radioéléments rejetés massivement lors de la catastrophe de Fukushima a suscité beaucoup d’inquiétude et d’interrogations.
Il s’agirait de cyanobactéries.
L’ACRO a donc été sollicitée pour faire une analyse d’un frottis à l’acide de cette poudre prélevée sur un pont de Minami-Sôma.
Nous n’avons fait qu’une analyse par spectrométrie gamma.

L’échantillon analysé contenait les cyanobactéries prélevées et le papier filtre qui a servi au frottis.
Il est donc impossible d’en déduire une concentration en becquerels par kilogramme et les résultats affichés sont en becquerels dans l’échantillon.

Il apparaît une très forte contamination en césium 134, 137 et argent 110, ce qui confirme que les cyanobactéries concentrent la pollution radioactive.

L’échantillon analysé contient du césium 134 et 137, ainsi que de l’argent 110, comme l’échantillon de terre provenant de la même ville (https://www.acro.eu.org/OCJ_fr.html#34).
En particulier, nous n’avons trouvé ni cobalt 60, ni américium 241, ce qui rend peu plausible l’hypothèse qu’il s’agit de combustible nucléaire.

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Urines d’enfants en provenance de différentes régions du Japon (juillet 2012)

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Urines d’enfants en provenance de différentes régions du Japon (août 2012)

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Aliments de différentes régions du Japon (août – septembre 2012)

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Urines d’enfants en provenance de différentes régions du Japon (septembre 2012)

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Urines d’enfants en provenance de différentes régions du Japon (octobre 2012)

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Urines d’enfants en provenance de différentes régions du Japon (novembre 2012)

La ville d’Itô, dans la province de Shizuoka, est à 350 km de la centrale de Fuksuhima daï-ichi.

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Poussières d’aspirateur en provenance de différentes régions du Japon (novembre 2012)

L’ACRO a refait une campagne de mesure des poussières d’aspirateur de maisons japonaises.
Les maisons choisies sont les mêmes que celles de l’an dernier, plus cinq nouvelles.
L’intérieur des maison demeure très contaminé par endroit.
A partir de 8 000 Bq/kg pour la somme des deux césium, les sacs d’aspirateur sont considérés comme des déchets radioactifs et ne peuvent donc pas être traités comme des ordures ménagères. C’est encore le cas dans 4 maisons.

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Urines d’enfants habitant dans la préfecture de Fukushima (décembre 2012)

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Complément alimentaire – calcium de corail provenant de l’île d’Okinawa (janvier 2013)

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Urines d’enfants habitant dans la préfecture de Miyagi (janvier 2013)

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Faites un don pour l’ACRO ou le Japon :



Ancien lien

Results of ACRO’s monitoring in Japan

(6th of march 2013 update)

See Environnement Japon on a bigger map


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After the nuclear disaster of Fukushima, ACRO has extended its Citizen Watch of Radioactivity in the Environment to Japan.

We have received samples from the Fukushima and Miyagi prefectures that show an alarming contamination.

MARCH 2011:
• Soil and water were collected by Japanese citizens on the 31st of March 2011.

APRIL 2011:
• Vegetables and mushrooms taken on the 2nd of April in the Sendai area by French journalists.
Vegetables bought on the 22st of April in a supermarket in Osaka.
Analysis of the soil in various locations in Japan (12-18th april 2011)
Seawater collected on the 16th of april in Soma (Fukushima prefecture)

MAY 2011:
Seaweeds collected by Greenpeace International (05-09th May 2011)
Grass collected in Ishikawa Prefecture (14th of May 2011)
Soil, vegetables and water of the South of Miyagi Prefecture (14 – 18th of May 2011)
Surrounding of the sludge incineration plant of Tokyo, Koutou-ku (22-25th May 2011)
Soil from the surroundings of Tokyo (15-17th of May 2011)
Urines of children living in Fukushima town (19-21st of May 2011)

JUNE 2011:
Soils and pasture from Fukushima and Miyagi prefectures (5th of May 2011 – 4th of July 2011)
Tap water from Fukushima and Miyagi prefectures (8th of June 2011 – 19th of June 2011)
Vegetables from Fukushima-city (18th of June 2011 – 20th of June 2011)

JULY 2011:
Vegetables and milk from Fukushima-city and Miyagi (3rd of July 2011 – 5th of July 2011)
• Fishes collected by Greenpeace (23rd of May and 23rd – 24th of July 2011)
• Follow up of radioactivity monitoring and new analysis of urines of children (July 2011)
• Soils from the Hokkaido, Kanagawa, Miyagi and Fukushima prefectures (28th of June – 31st of July 2011)
• Potatoes from the Fukushima prefecture (July 2011)

AUGUST 2011:
Fishes and seaweeds from Tohoku provided by Greenpeace (19th of August – 22nd of August 2011)

SEPTEMBER 2011:
Fishes and seaweeds from Tohoku provided by Greenpeace (13th of September – 14th of September 2011)
Samples from Fukushima Pref. (September 2011)

OCTOBER 2011:
Fishes and seaweeds from Tohoku provided by Greenpeace (12th of October – 13th of October 2011)

NOVEMBER 2011:
Urines and dust from vacuum cleaners (September – November 2011)
Study on mushrooms from Kawamata, Fukuhima Pref. (November 2011)

DECEMBER 2011:
Fish and oysters from Tohoku (November – December 2011)

JANUARY 2012:
Food from Ichinoseki in Iwate Pref. (May 2011 – January 2012)
House dust collected by vacuum cleaners in the Tohoku area (January 2012)

FEBRUARY 2012:
Urine from various prefectures of Japan (February 2012)

MARCH 2012:
Urine from various prefectures of Japan (March 2012)

APRIL 2012:
Foodstuffs from Japan (July 2011 – April 2012)
Urine from various prefectures of Japan (April 2012)

MAY 2012:
Urine from various prefectures of Japan (May 2012)
Water and soils from various prefectures of Japan (February 2011 – May 2012)

JUNE 2012:
Urine from various prefectures of Japan (June 2012)
Atmospheric deposition around the incinerator of Fuji – Shizuoka Pref. (June 2012) New
Analysis of a cyanobacteria wipe from Minami Soma, Fukushima Pref. (June 2012) New

JULY 2012:
Urine from various prefectures of Japan (July 2012) New

AUGUST 2012:
Urine from various prefectures of Japan (August 2012) New

SEPTEMBER 2012:
Foodstuffs from Japan (September 2012) New
Urine from various prefectures of Japan (September 2012) New

OCTOBER 2012:
Urine from various prefectures of Japan (October 2012) New

NOVEMBER 2012:
Urine from various prefectures of Japan (November 2012) New
House dust collected by vacuum cleaners from various prefectures (November 2012) New

DECEMBER 2012:
Urine from Fukushima prefecture (December 2012) New

JANUARY 2013:
Dietary Supplement – Coral Calcium from Okinawa island (January 2013) New
Urine from Miyagi prefecture (January 2013) New
See data below


ENVIRONMENTAL SAMPLES : ACRO’s RESULTS

Comments :

The contamination is very large and comparable to the environment of Chernobyl.
The Maeda field of Iitate-mura is the most contaminated place.
Iodine contamination is the largest and it is better to evacuate the population.
On the long time range, cesium 137 is the most worrying element because it has a half-life of 30 years.

Regarding the results expressed in Bq/kg of soil, most of them are higher than the limit fixed by the Japanese authorities at 5 000 Bq/kg for agriculture. Rice cannot be cultivated.

The data expressed in Bq/m² can be compared to the definition of the zones in Byelorussia after the Chernobyl disaster (law of 1991) :
185 000 – 555 000 Bq/m²: migration allowed
555 000 – 1 480 000 Bq/m²: right to rehousing

Most of the results are higher than one of these limits.

Read the press release in French (11th of April 2011)
Download the analysis report for the first samples

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FOOD PRODUCTS : ACRO’s RESULTS

Comments :

The results show that the four samples collected in the Sendai area (80 km from Fukushima dai-ichi) are tainted with artificial radionuclides released from the crippled NPP.

Densities of cesium 137 measured in the vegetables (Chinese cabbage, komatsuna and tsubomina) are above the limits set by Japanese authorities (500 Bq/kg). These vegetables should not be eaten.

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VEGETABLES BOUGHT IN A SUPERMARKET IN OSAKA : ACRO’s RESULTS

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ND: Not Detected

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ANALYSIS OF THE SOIL IN VARIOUS LOCATIONS IN JAPAN (12-18th APRIL 2011) : ACRO’s RESULTS

Comments :

ACRO has analyzed samples collected in various locations in Japan by Japanese citizens. Except for Kobe, all these samples are contaminated by numerous radioelements coming from the fallouts of Fukushima.
The large densities in the straw are due to the fact that straw is light: the same amount of pollution falling on a square meter gives a contamination per kilogram far larger with straw than with soil.
The previous analysis that we did on soil samples coming from Fukushima prefecture showed that iodine 131 was dominating. But this element has a quite short half-life (8 days) and disappears relatively quickly: the densities measured this time are lower than the ones for caesium.
The tellurium 129m decays into iodine 129 that has a very long half-life: 16 millions years. This element should be carefully monitored in the surrounding the nuclear power plant.
A mid-term, caesium 137 will be the most problematic element: the densities measured are all below the limit of 5 000 becquerels per kilogram fixed by the Japanese authorities for the culture of rice.
If we calculated the contamination of the caesium 137 in becquerels per square meters, all the values in Fukushima prefecture are higher that the limit of 185 000 becquerels per square meter that gives right to migration in Byelorussia.
The contamination in the Miyagi prefecture is also quite large, confirming the large contaminations of the vegetables that we measured in this prefecture.

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 SEAWATER COLLECTED ON THE 16th OF APRIL IN SOMA (FUKUSHIMA PREFECTURE) : ACRO’s RESULTS

Comments :

Normally, one should not be able to measure any contamination of the seawater.
Radioelements found in Soma, located at more than 40 km to the North of the power plant, come from the Fukushima plant. This pollution has the properties to accumulate in the marine life.
For example, iodine densities in seaweeds can be 1 000 to 10 000 times larger in the seawater. This factor ranges from 10 to 100 in fish and shellfish. Caesium can be 10 to 400 times more concentrated, depending on the species.

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SEAWEEDS COLLECTED BY GREENPEACE INTERNATIONAL (05-09th may 2011) : ACRO’s RESULTS

Greenpeace press release here
Download the analysis report in English
Complete Greenpeace marine monitoring results

The seaweeds collected by Greenpeace International up to 80 km South of the Fukushima NPP are all but one contaminated with an alarming level.

The concentration of iodine-131 far exceeds the limit of 2000 Bq/kg set by the Japanese Government.

Contamination of cesium 134 and 137 is also significant and allways exceeds the limit of 500 Bq/kg set by the Japanese authorities.

The algae were harvested nearly a month after plugging the leak of reactor No. 2 that massively contaminated the sea. This shows that, contrary to what had been announced, the pollution persists.

If seaweeds are contaminated to such levels, sea water must be contaminated too. But the analysis done by the Japanese authorities should be more stringent: below the detection limit of 4 Bq/l for iodine 131, 6 Bq / L for cesium 134 and 9 Bq / l for cesium 137, it is said “undetectable”. It is necessary to have lower limits, because marine life tends to concentrate the pollution. Pollution of iodine can be 1000 times higher in algae than in water.

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Grass collected in Ishikawa Prefecture (14th of May 2011)

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Soil, vegetables and water of the South of Miyagi Prefecture (14 – 18th of May 2011) 

Download the analysis report in English

Comments :

All the vegetables from the South of Miyagi Prefecture are contaminated at level that allows shipping.
The soil samples of the farms where these vegetables were collected are also all contaminated at levels that allow rice farming. In all cases, contamination of cesium is less than 5 000 Bq/kg that is the limit set by the Japanese authorities.
Nevertheless, it is important to note that there is no safety limit in term of radioactivity.
Surface contamination of farm F is above the Belarusian limit of 37,000 Bq/m2 involving a regular monitoring.
None of the water samples is tainted.

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Surrounding of the sludge incineration plant of Tokyo, Koutou-ku (22-25th May 2011)

Comments :

The surroundings of the sludge incineration plant located in Tokyo Bay are highly contaminated. This pollution is probably largely due to the fume of the incineration plant that burned radioactive sludge. The surface contamination of cesium-137 is above the Belarusian limit of 37,000 Bq/m2 involving a regular monitoring.
Contamination of plants is also high. The sharp difference between the dry grass and moss is due to the fact that the results are expressed per kilogram of material.
There should be a more detailed monitoring of the contamination in the area.

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Soil from the surroundings of Tokyo (15-17th of May 2011)

Comments :

All soil samples taken near Tokyo are contaminated by fallouts from the disaster of the Fukushima NPP  at significant levels.
In the city of Kashiwa (Chiba prefecture), the surface contamination of cesium-137 is above the Belarusian limit of 37,000 Bq/m2 involving a regular monitoring.
There should be a more detailed study of the contamination in the area.

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Urines of children living in Fukushima town (19-21st of May 2011)

ACRO press release
Download analysis report

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Soils and pasture from Fukushima and Miyagi prefectures (5th of May 2011 – 4th of July 2011)

Download analysis report

Comments :

All the soil samples are contaminated by cesium 134 and 137 coming from the fallout of the Fukushima accident. All the mass contaminations are lower than the limit of 5 000 Bq/kg fixed by the Japanese authorities for  rice farming.
The first two samples in table (from Gyufun and Ochiba) were collected in a greenhouse, protected from the rain, and are therefore less contaminated.
In two places, the surface contamination exceed 37 000 Bq/m2 involving q regular monitoring in Belarus.
Pasture is also contaminated by cesium 134 and 137 at levels that allows grazing.

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Tap water from Fukushima and Miyagi prefectures (8th of June 2011 – 19th of June 2011)

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 Vegetables from Fukushima-city (18th of June 2011 – 20th of June 2011)

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Vegetables and milk from Fukushima-city and Miyagi (3rd of July 2011 – 5th of July 2011)

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Fishes from Onahama port, Fukushima Pref. (23rd of May 2011 and 23rd-24th of July 2011)

These fishes were collected by Greenpeace from fishermen of Onahama port in Fukushima pref.

They are all contaminated. Some of them have a total concentration in cesium that is higher than 500 Bq/kg that is the limit fixed by Japanese authorities for food.

If fishes are contaminated to such levels, sea water must be contaminated too. But the analysis done by the Japanese authorities should be more stringent: below the detection limit of 4 Bq/l for iodine 131, 6 Bq / L for cesium 134 and 9 Bq / l for cesium 137, it is said “undetectable”. It is necessary to have lower limits, because marine life tends to concentrate the pollution.

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± 2σ

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Follow up of radioactivity monitoring in urines of 10 children from Fukushima city (july 2011)

ACRO press release

Comments :

At the request of Japanese citizens, ACRO analyzed the urine of 18 Japanese children from the prefecture of Fukushima and from Tokyo and its surroundings.

All the 15 children from Fukushima have or had their urine contaminated with radioactive fallout from the nuclear accident located approximately 60 km away. This means that children themselves have been or are contaminated. However, we did not detect any contamination in the urine of the three children from Tokyo and surroundings.
While the tests performed by the Japanese authorities give about one child from Fukushima out two that is contaminated, we get 100%. This reflects the fact that the official measurements are not accurate enough and did not detect all contaminations.

The first 10 children are the same as in our previous measurement campaign (results released June 30). 9 of them have left the province of Fukushima since. Only one remained (U2).
U6 child was evacuated in end of March. U3 and U4 children were evacuated in the end of May. 3 left late June, early July and three others at the beginning of the school holidays from July 22.

Finally, five new children live nearby Fukushima-city. One of them was evacuated in the middle of May (U14).

U11 and U12 attend the same high school where they frequently practice sports on the same playground. The difference in the contamination could be due to food.

More than four months after the massive discharges of radioactivity into the environment, all children still in Fukushima at the time of urine sampling were contaminated, although their parents do their best to reduce this contamination. Evacuation is a way to reduce contamination. Variations in internal contamination between different children might be due to food.

It is important to conduct an accurate, systematic and regular monitoring of internal contamination of children from Fukushima. Families must have access to the measurement of radioactivity to help them reduce this contamination.

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± 2
σ

Radioactivity analysis in urines of other 5 children from the Fukushima prefecture (july 2011)

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± 2
σ

 Radioactivity analysis in urines of 3 children around tokyo ( july 2011)

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Soils from the Hokkaido, kanagawa, miyagi and fukushima prefectures (28th of June – 31st of July 2011)

Comments :

At Kosugō, in Shiraishi-city, located in the southern part of Miyagi Pref. at 75 km of the Fukushima NPP, the total contamination of cesium reachs 343 000 Bq/m2. In Belarus, the population would be eligible to migration.
In the city of Kakuta, located in Miyagi Pref. at 66 km of the plant, the total contamination of cesium is 163 000 Bq/m2. In Belarus, this would imply a regular radiation monitoring.
There is a significant contamination in Yokohama located at about 300 km of the plant. Furano-city in Hokkaido, is at 670 km of the plant.

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potatoes from the fukushima prefecture (july 2011)

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Fishes and seaweeds from Tohoku (19th of August – 22nd of August 2011)

Fishes and seaweeds provided by Greenpeace

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Fishes and seaweeds from Tohoku (13th of september – 14th of september 2011)

Fishes and seaweeds provided by Greenpeace

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Samples from fukushima pref. (september 2011)

Samples brought back by a French film director. Indications on the location are not confirmed.
The hotspot from Kawamae-cho is known by the inhabitants.

johnson sols en

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Fishes and seaweeds from Tohoku (12th of october – 13th of october 2011)

Fishes and seaweeds provided by Greenpeace

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ND: Not Detected

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ND: Not Detected
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urines and dust from vacuum cleaners (september – november 2011)

ACRO press release (from December 15th at 10am)

House dust

ACRO has analysed dust of vacuum cleaners from 13 dwellings. Excepted Osaka, chosen as a reference because it is located 600 km from the plant, all dust samples are contaminated with cesium 137 and 134 following the catastrophe of Fukushima.

It is in the district of Watari of Fukushima-city that the contamination is highest with almost 20,000 becquerels per kilogram for both cesium. This district, located about fifty kilometres from the plant, is known to be particularly contaminated and the sale of rice is prohibited.

Homes are also significantly contaminated in Ichinoseki in Iwate province to the north and in Kashiwa in Chiba to the south, situated in the northern suburbs of Tokyo. In both cities, located about 200 km of the plant, contaminated dust is nearly 6,000 becquerels per kilogram.

We don’t know from when the dust was collected by the vacuum cleaners. In Japan, one removes shoes before entering home.

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Urines of children from Tohoku

ACRO has also continued to analyse the urine of children at the request of Japanese citizens. Even if there is not 100% of the urine contaminated in Fukushima prefecture, which is good news, many children continue to be contaminated at levels that do not decrease from the levels we measured in May.

Some of these children live in homes where we controlled the dust from the vacuum cleaner. But it does not seem to be any clear correlation between the contamination of dust and urine. This leads us to point the finger to the food as the main contributor to the internal contamination.

Urine is the most contaminated in Ichinoseki in Iwate prefecture located 200 km from the crippled nuclear plant.

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Urines of children from Kantô

For the first time, we found a contamination of the urine of a child in Tokyo. This probably comes from the diet.

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Study on mushrooms from Kawamata, Fukuhima Pref. (November 2011)

Comments :

Fresh mushrooms (hiratake) were first analysed. There were soaked in water during half an hour and cooked during 15 minutes in acid (water+vinegar) or salted water. After these processes, it appears that only 11% of the caesium was transferred to the soaking water. But between 31 and 32% of the caesium was transferred to the cooking water.

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Fish and oysters from Tohoku (November – December 2011)

Comments :

French journalists brought these fishes and oysters back. The concentration in caesium in fishes is lower than the actual limit of 500 Bq/kg. But for two of these fishes, it is higher than the future limit of 100 Bq/kg.

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Food from Ichinoseki in Iwate Pref. (May 2011 – January 2012)

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House dust collected by vacuum cleaners in the Tohoku area (January 2012)

The ACRO also analyzed new samples of house dust collected by vacuum cleaners in Miyagi and Fukushima Pref.: we confirm that all the dust is contaminated with high levels. For comparison, the Japanese authorities have set the limit at which a waste is considered as radioactive at 8000 Bq/kg. Two of the samples of dust that cannot be put in garbage.
Systematic monitoring of contamination of houses seems necessary.

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Urine from various prefectures of Japan (February 2012)

ACRO continues to face a large demand for urine testing from Japan at the request of local NGOs or individuals and to provide free analysis. This time, the urines come from prefectures that further from the Fukushima NPP.
Results show that urines are still contaminated almost one year after 3/11 and are contaminated in places located as far as Oshu (Iwate Pref.) at about 220 km from the NPP. In Miyagi Pref. that is closer, urines are also contaminated. It is particularly the case in Marumori.
Sample n°11 comes from the same girl from Ichinoseki as the last time. We notice a significant decrease of the contamination. Parents were eating vegetables from the Grandparents’ garden without expecting that they could be contaminated. The urine test provided by ACRO allowed them to change their food habits and protect themselves.

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Urine from various prefectures of Japan (March 2012)

Comments (analyzed urine from March to June 2012)

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Foodstuffs from Japan (July 2011 – April 2012)

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Urines from various prefectures of Japan (April 2012)

Comments (analyzed urine from March to June 2012)

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Urine from various prefectures of Japan (May 2012)

Comments (analyzed urine from March to June 2012)

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Water and soils from various prefectures of Japan (February 2011 – May 2012)

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Urine from various prefectures of Japan (June 2012)

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Comments (analyzed urine from March to June 2012)

The French NGO ACRO is still facing a large demand of urine testing from Japan and thus continues its assistance. Here are 59 new results.
All results of analyzes on children in Tokyo and its suburbs show no contamination, except for a child in the city of Matsudo, Chiba pref..
Not so far from the Fukushima NPP, there are still children with contaminated urine, more than a year after the massive discharges into the environment. This is particularly the case in the province of Fukushima, but also in the neighbouring prefectures of Miyagi and Tochigi. These contaminations are low, but persist over time.
At Kurihara, Miyagi prefecture, they are all children of farmers who eat farm products. Contamination levels of the urine are similar ranging from 1.68 to 2.5 Bq / l for both caesium.
For 5 people, it was a follow up. In all cases, there is a decrease in contamination, which shows the merit of this kind of test that helps people to be careful.

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Atmospheric deposition around the incinerator of Fuji – Shizuoka Pref. (June 2012)

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Analysis of a cyanobacteria wipe from Minami Soma, Fukushima Pref. (June 2012)

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Urine from various prefectures of Japan (July 2012)

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Urine from various prefectures of Japan (August 2012)

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Foodstuffs from Japan (September 2012)

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Urine from various prefectures of Japan (September 2012)

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Urine from various prefectures of Japan (October 2012)

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Urine from various prefectures of Japan (November 2012)

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House dust collected by vacuum cleaners from various prefectures (November 2012)

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Urine from Fukushima prefecture (December 2012)

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Dietary Supplement – Coral Calcium from Okinawa island (January 2013)

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Urine from Miyagi prefecture (January 2013)

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