Actuellement, le laboratoire de l’ACRO offre la possibilité de mesurer le radon et le tritium dans l’air, le tritium dans les eaux et les radionucléides émetteurs gamma, quelle que soit la matrice. D’autres mesures sont en cours de développement.

Les méthodes d’analyses sont conformes aux normes existantes ainsi qu’aux exigences organisationnelles et techniques fixées par la norme ISO/CEI 17025.

A ce jour, le laboratoire dispose d’agréments pour l’ensemble des mesures de la radioactivité dans l’environnement qu’il effectue ainsi que pour la mesure du radon.

États des lieux, points zéro, suivis pluriannuels, mesures ponctuelles dans l’environnementCaractérisation radiologique des déchets industriels spécifiques (DIS)Contrôles de denrées alimentaires Contrôle des effluents résiduaires en sortie d’établissements hospitaliersDépistage obligatoire du radon dans les lieux publics et les lieux de travailKit radon pour les particuliers
L’ACRO possède 35 ans d’expérience sur le terrain, des prélèvements à l’interprétation des résultats, en passant par l’analyse (choix des indicateurs, prélèvements, traitement des échantillons, analyse de la radioactivité ; commentaire des résultats).
Pour voir quelques exemples d’études réalisées par l’ACRO, cliquez ici.
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La caractérisation s’effectue par une analyse qualitative et quantitative des radioéléments émetteurs gamma (chaînes naturelles des Uranium 238 et 235, Thorium 232, le potassium 40, ainsi que les radioéléments artificiels) par spectrométrie gamma.

En complément de l’analyse, une assistance technique est proposée pour exploiter les résultats en regard de la dernière directive Euratom qui sert de texte guide aux autorités compétentes pour statuer sur le devenir des déchets.
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L’ACRO réalise des analyses radiologiques dans les denrées (champignons, légumes, lait, etc.). Il s’agit de vérifier l’absence de contamination liée aux retombées de Tchernobyl , de Fukushima ou dans le cas de problématiques particulières (proximité d’installations nucléaires de base (INB), post-accidentel, etc.).
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Les contrôles concernent la recherche et le dosage des radioéléments artificiels émetteurs gamma utilisés dans le domaine médical et en recherche (Tc-99m, I-131, Tl-201, Ga-67, Co58, Co-57, etc.).

En complément de l’analyse, une assistance technique est proposée pour exploiter les résultats en regard de la circulaire DGS/DHOS n°2001/323 et de l’arrêté du 23 juillet 2008 qui fixe les règles techniques auxquelles doit satisfaire l’élimination des effluents et des déchets contaminés par les radionucléides, ou susceptibles de l’être du fait d’une activité nucléaire prise en application des dispositions de l’article R.1333-12 du code de la santé publique.
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L’ACRO dispose d’un agrément relatif aux mesures de radon effectuées en vue d’un dépistage ou d’un contrôle pour vérifier les niveaux d’activité en radon définis en application des articles R.1333-15 du Code de la Santé publique et de l’article R.4457-6 du Code du Travail (niveau N1 option A).

L’obligation concerne :

– LES ÉTABLISSEMENTS RECEVANT DU PUBLIC

Depuis 2018, Le dépistage du radon dans les catégories d’ERP précisées ci-dessous est obligatoire (article R. 1333-33 du code de la santé publique) dans les ERP :

– situés dans les communes situées en zone 3; toutefois, pour celles qui n’étaient pas dans un département prioritaire, un délai d’application est fixé au 1er juillet 2020 ;

– situés dans les communes situées en zones 1 et 2, lorsque les résultats de mesurages existants dans ces ERP dépassaient 300 Bq/m3.

Seules les catégories d’établissements recevant du public (ERP) suivantes sont concernées par les obligations relatives au risque lié au radon (article D. 1333-32 du code de la santé publique) :

– établissements d’enseignement, y compris les bâtiments d’internat,

– établissements d’accueil collectif d’enfants de moins de 6 ans (nouvelle catégorie depuis le 1er juillet 2018),

– établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux avec capacité d’hébergement,

– établissements thermaux,

– établissements pénitentiaires.

Pour des obligations normatives, les dépistages ne peuvent être réalisés qu’entre le 15 septembre de l’année en cours au 30 avril de l’année suivante. Ceci afin de se mettre dans les conditions les plus défavorables notamment car l’aération des bâtiments pendant les saisons les plus froides est limitée et car le chauffage des bâtiments facilite l’entrée du radon à l’intérieur.

Conformément à la norme NF ISO 11665-8, la durée de mesure, qui fait appel à des dispositifs à intégration passive, ne pourra être inférieure à 2 mois et nécessite une étude préalable afin de déterminer les zones homogènes du bâtiment dans lesquelles seront implantés les détecteurs.

Seuls les organismes comme l’ACRO, habilités à procéder aux mesures d’activité volumique du radon dans les lieux ouverts au public peuvent effectuer le dépistage.

Ce contrôle réglementaire devra être répété tous les 10 ans et, le cas échéant, à la suite de travaux modifiant la ventilation ou l’étanchéité du bâtiment.

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– LES LIEUX DE TRAVAIL

Depuis le 1er juillet 2018  toutes les entreprises doivent s’interroger sur le radon et intégrer à leur évaluation des risques professionnels l’exposition de leurs salariés à ce gaz radioactif naturel

Le radon représente un risque professionnel qui doit être appréhendé de la même manière que les autres risques.

Il appartient à l’employeur de réduire ce risque afin d’assurer la sécurité des travailleurs et de protéger leur santé.

Pour ce faire, l’employeur procède à une évaluation du risque radon.

Si cette évaluation conclut à un risque de dépassement du niveau de référence, des mesurages doivent être effectués.

Il consigne cette évaluation dans le document unique, en prenant, si nécessaire, des mesures qu’il met en œuvre conformément aux principes généraux de prévention de prévention des risques professionnels (CT : L. 4121-1).

Toutes les activités professionnelles sont concernées dès lors qu’elles sont exercées (article R. 4451-4 du code du travail) :

– au sous-sol ou au rez-de-chaussée de bâtiments situés dans les zones où l’exposition au radon est susceptible de  porter atteinte à la santé des travailleurs.

– dans certains lieux spécifiques de travail (notamment certains lieux souterrains).

Conformément à la norme NF ISO 11665-8, la durée de mesure ne pourra être inférieure à 2 mois (dont un mois pendant l’hiver) en période d’occupation des lieux. Une étude préalable est nécessaire pour déterminer les zones d’implantation des dispositifs de mesure et seul un organisme agréé comme l’ACRO peut effectuer le dépistage du radon.

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En France, Le radon est aujourd’hui considéré comme la principale source d’exposition radiologique pour l’Homme. C’est le risque de cancer du poumon qui motive la vigilance à l’égard du radon.

Ce sont les descendants solides du radon, émetteurs de rayonnement alpha, qui en pénétrant dans les poumons avec l’air inhalé, accroissent le risque du cancer dans une proportion comparable à celle du tabagisme passif.

En Europe, il est ainsi estimé que le radon est responsable d’environ 10% des cancers du poumon.

Le risque sanitaire lié au radon dépend de la concentration en radon de son habitation ou de son lieu de travail et du temps d’exposition.

Parce qu’il est facile à détecter, l’ACRO propose de mesurer la concentration dans son logement à l’aide d’un kit radon très simple d’utilisation. Celui-ci se compose de trois détecteurs et d’une notice d’utilisation. Son prix de 50 euros TTC comprend l’acheminement, l’analyse et l’envoi des résultats.

Pour les habitats de grande superficie, vous avez la possibilité de commander des détecteurs supplémentaires au tarif unitaire de 10 euros TTC (pour les adhérents, ce détecteur supplémentaire est fourni gratuitement sur demande).

La période de pose recommandée est de deux mois entre le 15 septembre et le 30 avril de l’année suivante, afin d’obtenir des résultats représentatifs des conditions de ventilation habituelles.
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