Acronique du nucléaire #116, mars 2017

  • l’ACRO alerte sur une pollution à l’américium autour du ruisseau des Landes à la Hague (communiqué ACRO du 26/01/17)
  • Usine de retraitement de la Hague, un accident soigneusement dissimulé depuis…1974
  • Surveillance de la contamination de l’eau potable et du miel autour de Valduc
  • L’ACRO lance un nouveau site internet pour plus de transparence dans le nucléaire, avec un 1er focus sur les anomalies et irrégularités de certaines pièces sensibles du parc nucléaire (communiqué ACRO du 11/01/17)

ACROnique du nucléaire #113, juin 2016

couv 113

  • Edito
  • Accidents nucléaires graves : la France n’est pas prête (extrait de l’étude réalisée par l’ACRO pour l’ANCCLI)
  • Du ruthénium radioactif détecté dans l’herbe autour de l’usine de retraitement AREVA NC de LA Hague : s’agit-il d’un dysfonctionnement non déclaré (Communiqué ACRO du 06/04/16)
  • Revue de presse

“ACROnique du nucléaire” #109, juin 2015

De la radioprotection à la radio-coercition

L’ACRO publie le témoignage exclusif d’un salarié sous-traitant du nucléaire qui lance « un cri d’alerte » : en sortie de zone nucléaire (appelée « zone contrôlée »), les travailleurs doivent passer devant des portiques de contrôle dont l’objet est de détecter une éventuelle contamination radioactive corporelle ou interne à l’organisme. Il s’agit d’instruments de protection qui sont devenus source de sanctions : « Cet appareil de contrôle est devenu la hantise des salariés, la guillotine de fin de journée ou d’une pause bien méritée… En effet, le déclenchement de ce portique plus de 2 fois dans le mois lors d’un arrêt de tranche, par le même salarié, provoque la convocation à un entretien préalable, suivi d’un avertissement. C’est inadmissible ! »

Et d’ajouter : « D’un appareil qui nous « tranquillisait » auparavant, nous tremblons quand nous arrivons devant. Pire qu’un radar ! Et que font maintenant les salariés sous-traitants ? Et bien, ils vont tricher et c’est là que l’environnement ne sera plus vert… »

L’ACRO dénonce ce dévoiement de la radioprotection qui n’est, de sources syndicales, pas isolé. Il ne faut pas que l’on arrive à inverser la charge de la responsabilité d’une contamination. Celle-ci résulte avant tout d’une faute de l’entreprise. Ici, le coupable est « le sous-traitant smicard ! »

L’association a déjà porté l’affaire dans les groupes de travail officiels liés à la radioprotection des travailleurs et attend une réponse ferme des autorités face à cette dérive inacceptable.