Pour une reconnaissance du tiers secteur de la recherche

Le projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR), en cours d’adoption, ignore complètement le tiers secteur de la recherche qui désigne le secteur non marchand (associations, syndicats, collectivités locales), le secteur marchand à but non lucratif (économie sociale et solidaire, groupements professionnels), les organisations à but lucratif de petite taille (auto-entrepreneurs, groupements agricoles ou artisanaux), impliqués dans des activités territorialisées de recherche et d’innovation.

Si la science académique a su lancer l’alerte sur les grands défis environnementaux que sont le dérèglement climatique et l’effondrement de la biodiversité, elle est incapable d’apporter des solutions car c’est toute l’organisation de la société, du niveau local aux niveaux national et international, qu’il faut revoir. Cela ne peut pas se faire sans la participation active de la société civile et des acteurs du tiers secteur de la recherche qui font le lien entre ces deux mondes.

Avec de nombreuses autres organisations, l’ACRO milite pour une loi de programmation ouverte à la société en phase avec notre époque et ses grands enjeux. Elle partage les préoccupations du réseau ALLISS sur ce sujet et participe à l’organisation des assises du tiers secteur de la recherche programmées à Rennes du 29 novembre au 1er décembre 2020.

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