Vous trouverez sur cette page, les résultats les plus récents des mesures des principaux éléments radioactifs artificiels présents sur les côtes de la Manche.
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Ces journées de prélèvements sont ouvertes à tous et sont l’occasion de participer concrètement et de manière volontaire à une démarche de surveillance de l’environnement, tout en échangeant sur les enjeux de cette surveillance, les moyens mis en œuvre ou encore sur les résultats.
Formation : Pour les préleveurs les plus motivés, une formation peut être mise en place afin de pouvoir suppléer l’équipe technique du laboratoire et de réaliser les prélèvements en autonomie lors des campagnes semestrielles. Ces formations permettent également de bénéficier d’un réseau de préleveurs réactifs en cas d’incident déclaré sur un site nucléaire, et ainsi d’accéder rapidement à des mesures et une information indépendante.
Pour avoir un aperçu des formations : rendez vous sur TV ACRO.
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Le tritium et le carbone-14 ont également une origine naturelle ; tous les autres proviennent d’activités humaines.
La répartition des éléments radioactifs le long du littoral dépend d’abord de la localisation de leur point de rejet, des courants marins et des courants de marée, mais aussi de leur forme physico-chimique dans les effluents. Cette dernière joue notamment sur leur disponibilité vis à vis des organismes vivants ou des sédiments.
Cas de l’iode-129 dans les algues brunes (Fucus serratus) :
Le profil de répartition ci-dessous est caractéristique des radionucléide rejetés par les usines de retraitement de combustibles nucléaires dont le point de départ est la pointe de la Hague (notre site de prélèvement le plus proche étant la Baie d’Ecalgrain). A mesure que l’on s’éloigne du point de rejet, une dilution s’opère et les concentrations dans les algues diminuent progressivement. Toutefois, l’iode-129 reste visible bien au-delà de la Mer du Nord et en permanence quelque soit le site de prélèvement (voir note ACRO). Cela est du aux rejets d’effluents radioactifs très réguliers (quasi-journaliers) et contenant tous les iodes radioactifs libérés lors des opérations de dissolution des combustibles.
Légende graphique : Les algues brunes prélevées sont de l’espèce Fucus serratus (varech denté), sauf celles marquées d’un ” * “, qui sont de l’espèce Fucus vesiculosus (varech vésiculeux).
Cas du tritium dans l’eau de mer :
Le tritium (hydrogène radioactif) est l’un des éléments radioactifs le plus rejeté par l’industrie nucléaire. C’est pourquoi on le trouve à une concentration dans l’eau de mer de quelques becquerels par litre en moyenne dans l’eau de La Manche, alors que la concentration naturelle est de l’ordre de 0,1 Bq/L. Cette concentration ne baisse pas. La tendance est même à la hausse.
Le profil de sa concentration le long du littoral Normand présente un pic au niveau de la pointe du Cotentin (plage de la baie d’Ecalgrain) lié aux rejets des usines de retraitement AREVA : la concentration régulièrement constatée est ainsi de l’ordre de 15 à 20 Bq/litre d’eau de mer sur le site de la Baie d’Ecalgrain. Le prélèvement du 17 octobre 2012 réalisé par l’ACRO révèle une concentration en tritium dans l’eau de mer jamais mesurée jusque là sur les côtes Normandes (110 Bq/litre d’eau de mer). Selon l’IRSN, une telle activité pourrait être expliquée par un rejet effectué une heure plus tôt par rapport à l’horaire annoncé par l’exploitant ; Voir communiqué ACRO.
